Page 10 - Revue Arlequin 15
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      ...La revue des artistes de l’Agglo…

Andréa WIEMERT                              Pour en savoir +
Ecrivain                                    andrea47granny@gmail.com
                                            Tél : 06 64 34 33 93
                                            www.edilivre.com

                        Née en Lorraine, Andréa WIEMERT vit depuis de
                        nombreuses années à Pau. Cette professeur
                        d’allemand à la retraite a de nombreux centres
                        d’intérêts, comme le chant lyrique ou les voyages.
                        Mais c’est une toute autre passion qui l’a récemment
                        gagnée, celle de l'écriture. Elle écrit récits et nouvelles
                        en partie inspirés de sa propre vie mais, en partie
                        seulement. Ses personnages s'émancipent et mènent
                        une existence qui finit par échapper à leur auteur,
                        pour son plus grand plaisir.

Son tout premier livre, « La vie comme elle va », est
publié en janvier 2015 par les Editions Edilivre et se
compose de trois récits, sans lien entre eux, retraçant,
des situations différentes. Chacun d'eux met en scène un
personnage principal féminin.

En 2016, toujours aux Éditions Edilivre, Andréa WIEMERT
publie son deuxième roman intitulé «Un délicieux
poison»:
Hélène, 48 ans, se retrouve presque malgré elle engagée
dans un voyage en Sicile. Elle refuse tout d’abord ce
projet que lui propose une amie mais cède, finalement
devant l’insistance de cette dernière. Hélène, cependant,
est loin de soupçonner le bouleversement que ce voyage
va amener dans sa vie.

  Ces livres peuvent être commandés à la Librairie Tonnet
         ainsi que sur Amazon et sur le site d'Edilivre.

Ils vous donnent RDV Salle Polyvalente de SENDETS les 28 et 29 nov 2020

Samie LOUVE                                 Pour en savoir +
Poètesse – Auteur                           samielouve@gmail.com
Artiste libre                               Tél 06 99 38 23 28

                                 Solitudes,
                                 J’ai connu bien des solitudes, de celles douces
                                 amères, refoulées ou bien enfouies dans des
                                 larmes, sous les paupières, celles aigries ayant
                                 un goût de fiel dont on se débarrasse au plus
                                 vite tant elles altèrent notre caractère. J’ai
                                 connu des solitudes seule ou bien accompagnée
                                 d’autres solitudes encombrant mes pensées
                                 plus qu’elles ne les soulageaient…

oui, des solitudes, j’en ai connues, des silencieuses, des désœuvrées, de
celles que l’on traîne avec soi, tel un boulet cherchant à échapper à ce
monde que l’on a choisi de laisser derrière soi ! Des solitudes, il y en eut,
auprès d’inconnus, des êtres de passage faisant naufrage à mes côtés
durant les longues nuits faites d’insomnies, des solitudes en quête de
compagnies, celles dont nous avions toujours rêvées quand nous vivions
l’instant présent, si lourd, si pesant qu’elles finissent dans l’oubli,
heureusement ! Des solitudes, il y en eut tant, de celles dont on garde les
habitudes, auprès d’âmes errantes ne connaissant des tourments
qu’ingratitudes et dévoiements. Des solitudes sans lendemain, près des
laissés pour compte attendant d’une main qu’elle se tende vers elles, pour
une miche de pain, un doux refrain. Oui, il y en a eu tant et tant de ces
solitudes que je passais mon chemin, après les serments, les maux, les
mots dits, les sens interdits, les faux semblants, les faux amis, les
abandonnant à leur destin pour enfin suivre le mien ! Il m’en a fallu du
temps pour la trouver, la reconnaître lors que je rêvassais sur les bords du
ruisseau où je m’installais enfin, lasse, si lasse, tentant de fuir le bruit
assourdissant des augures déprimants, retrouver les doux murmures et les
enchantements de ma chère nature. Auprès de ma solitude, enfin
apprivoisée, après bien des errements, des égarements, je découvrais le
silence et la paix que je croyais perdus à jamais, cette quiétude convoitée
depuis si longtemps, sous un ciel noir ou bien bleuté peu importe les
saisons et ce qu’elles portent en elles d’oraisons !

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